Samedi 12 mars 2022 à 20h30
Les Saulnières - Le Mans (72)
Un événement !
General Elektriks parle plus d’une langue. Depuis ses claviers, il pratique un syncrétisme de haut vol entre funk, pop et électro, avec en tête l’idée d’un melting-pot musical alchimique et l’envie de le partager avec les foules.
NOUVEL ALBUM EN SEPTEMBRE 2021
Avec 2 albums successifs de 2016 à 2018, le groupe a donné plus de 200 dates en France confirmant de plus belle son lien avec son public sur scène. Hervé Selters alias General Elektriks parle de ce disque comme un véritable « grand écart entre le populaire et l’expérimentation ». Une interprétation poussée à l’extrême de ce qu’il nomme « L’Art Funk ».
Pas de fête sans invités. Pour faire la fête comme un humain, Hervé Salters s’est entouré sur son 6e album d’artistes dont il admire l’approche. Le rappeur américain et collaborateur de longue date Lateef the Truthspeaker, l’actrice franco-grecque Ariane Labed, la chanteuse brésilienne Céu (dont Salters a co-réalisé les deux derniers albums et pour lesquels il a reçu deux Latin Grammies), le rappeur Quelle Chris et le guitariste Jeff Parker se joignent tous à lui pour une exploration fluorescente de ce qu’est être humain en 2021.
Si la musique s’adresse aux hanches sur beaucoup de morceaux, il n’est pas question dans les textes de nier les points morts d’une humanité en plein questionnement. Selon Salters, crise climatique et funk androïde font bon ménage. Sur la piece centrale de l’album, une suite de 3 morceaux intitulée ‘Cosmic Check,’ il imagine l’invasion extra-terrestre de notre planète et la réaction des humains face à celle-ci. Est-ce qu’un ennemi commun va enfin persuader les humains à s’unir? Rendez-vous en septembre pour la réponse.
+1ère partie
THEODORA
a musique peut agrandir la vie. Celle d’une petite fille envoûtée par une VHS de Woodstock et qui découvre qu’il y a un monde insoupçonné derrière un concert de rock. Celle d’une adolescente qui écoute Leonard Cohen et Christophe dans la voiture familiale en partant en vacances à la montagne. Celle d’une jeune adulte fascinée par le hip hop queer et la musique électronique qui décide de faire de toutes les étapes de sa vie un kaléidoscope d’influences, d’images et de références. Theodora, puisque c’est d’elle dont il s’agit, ne s’est pas précipitée pour se lancer en solo. Elle a d’abord participé en tant que bassiste au projet folk Théodore, Paul & Gabriel (signé chez Belleville Music) puis accompagné en tournée la crème de la nouvelle pop française (Barbagallo, Fishbach, Hypnolove). Elle est revenue de ses expériences collaboratives et voyages autour du monde avec l’envie de raconter sa propre histoire. Elle se lance dans la production et l’écriture avec deux EP’s Let Me In en 2016 et Obsession en 2017. Pendant les deux années qui suivent, Theodora compose de nouveaux morceaux, inspirée par la démarche créative et esthétique d’autres artistes féminines, Austra et Lena Platonos en tête. Elle s’attaque à la production de ce premier long format avec à ses côtés Ambroise Willaume (SAGE) et Etienne Caylou - qui mixera l’album. Hybride et composite, la musique de Theodora n’en est pas moins homogène à l’image d’un album que l’on aborde d’un seul bloc. Soucieuse de donner vie à des morceaux à la fois mélancoliques et dansants, elle travaille sur une musique équitablement organique et synthétique.